Les composants à éviter dans votre crème solaire
23 juin 2021
Voilà l’été, voilà l’été… C’est reparti pour les séances détente bronzette à la plage ou les randonnées en montagne . Et, comme toujours même si on est content de voir le soleil , il faut rester prudent et se protéger des rayons UV. Lunettes , chapeau … sans oublier la crème solaire. Mais attention, pas n’importe laquelle ! Il y a des composants qu’on vous déconseille fortement…
Les composants nano
Dioxyde de titane et oxyde de zinc. Si vous voyez écrit l’un de ces deux ingrédients sur l’étiquette de votre crème solaire, méfiez-vous. Intégrés dans la composition pour leur capacité à réfléchir et disperser les rayons UVA et UVB soit à les empêcher de pénétrer dans la peau , ces filtres physiques ennuient aussi esthétiquement, car ils laissent des traces blanches #zèbre. C’est même un casse-tête pour les fabricants. Tout l’enjeu pour eux est d’essayer d’incorporer ces deux composants sous la forme de particules fines pour que les traces soient moins visibles à l’œil nu mais sans atteindre la taille nanométrique dangereuse pour la santé #challenge.
Effectivement, il faut savoir que les nanoparticules sont toxiques lorsqu’elles sont inhalées . C’est d’ailleurs pour ça que l’oxyde de zinc est interdit dans les sprays. Sans compter que certains scientifiques mettent aussi en garde sur une possible infiltration de ces nanoparticules dans le sang avec le risque de formation de cellules cancéreuses .
Pour informer les consommateurs, la réglementation impose donc aux fabricants de préciser sur l’étiquette la présence de nanoparticules dans leur produit. Pour autant, d’après plusieurs études menées sur différentes marques de crèmes solaires, la plupart du temps cette règle n’est pas respectée… La certification Cosmos garantissant que les cosmétiques sont biologiques ou naturels admet de son côté l’utilisation de nanoparticules dans les crèmes solaires en faible dose.
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Les détraqueurs
S’ils n’ont rien à voir avec les créatures de la saga #HarryPotter tout droit venues des ténèbres baptisées Détraqueurs , les composants dont on va vous parler sont tout de même connus pour détraquer votre système hormonal #perturbateursendocriniens et plus largement votre santé #cancérogènes. Dans le jargon des cosmétiques, on les appelle les benzophénones, le rétinyl palmitat ou encore l‘octocrylène et ils ont chacun leur fonction. Grâce aux premiers, vos crèmes solaires sont transparentes et ne laissent ainsi pas de traces blanches sur votre peau. Sauf que le problème avec les benzophénones, c’est qu’ils sont davantage absorbables par le corps et sont fortement soupçonnés de causer des dérèglements hormonaux .
Molécule anti-oxydante prévenant le vieillissement de la peau #antiâge , le rétinyl palmitate est aussi potentiellement cancérogène, surtout quand il est consommé en trop grande quantité. Agissant comme filtre solaire, l‘octocrylène absorbe les rayons UVA et UVB responsables des cancers de la peau, mais, dans votre flacon de protection solaire, il ne se bonifie pas avec le temps comme le vin . Au contraire, il a la fâcheuse tendance à se dégrader et même à se transformer en un autre composant très controversé. Devinez lequel ? Ni plus ni moins que le benzophénone… Aïe. L’autre souci avec l‘octocrylène, c’est que même avant de se transformer, il ne fait pas non plus du bien autour de lui, notamment pour les coraux #polluant.
Lors de la baignade , une partie de la crème étalée sur le corps se dilue en effet dans l’eau. D’après des chercheurs d’un laboratoire américain, près de 6000 tonnes de produits toxiques se répandent chaque année dans les mers de cette façon. Dans certains endroits du monde réputés pour leurs magnifiques récifs coralliens comme les îles Vierges américaines ou la république des îles Marshall , ce composant est d’ailleurs interdit dans la composition des protections solaires.
Comment repérer les ingrédients nocifs dans mes produits d’hygiène ?
En résumé, avant de vous tartiner de crème lors de vos prochaines vacances, on vous recommande fortement de faire attention non seulement aux étiquettes, mais également à la date de péremption . Pour une protection efficace, pensez aussi à utiliser au minimum un indice 30. Pour vos bambins , dont l’exposition au soleil peut être un facteur de risque de cancer de la peau à l’âge adulte, privilégiez en revanche plutôt l’indice le plus élevé.
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