5 statistiques à retenir du dernier rapport GIEC

22 octobre 2021

5 statistiques à retenir du dernier rapport GIEC

Organe de l’ONU, le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur le Climat) a publié, le 9 août dernier, un rapport alarmant sur le dérèglement climatique mondial intensifié et accéléré. Selon ce rapport, même si le réchauffement climatique ralentissait, les catastrophes naturelles pourraient bien se multiplier. Quels sont les principaux enjeux pour notre planète aujourd’hui et les facteurs de risques ou de vigilance pour demain ? La réponse des scientifiques 👇

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1/ Le rapport du GIEC, le résultat de 14 000 études scientifiques

Publié le 9 août 2021 et intitulé “Changements climatiques 2021 : les bases scientifiques”, ce document est en fait, le premier volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC. Les deux prochains volets porteront sur les impacts et les solutions et seront achevés, a priori, en 2022.

Ce rapport a mobilisé pendant 3 ans, 234 scientifiques de 66 pays qui ont réalisé plus de 14 000 études scientifiques pour dresser le tableau le plus précis et complet de la situation climatique planétaire, à ce jour. À l’approche de la COP 26 (conférence de l’ONU sur le climat) qui se tiendra à Glasgow dès fin octobre, le sujet est plus que brûlant. 🔥

2/ 20 à 30 ans pour stabiliser la température mondiale 🗓

Selon le GIEC, l’impact de l’activité humaine sur le réchauffement climatique est “sans équivoque”. Il serait d’ailleurs “le principal facteur de recul généralisé des glaciers, du recul de la glace de mer près de l’Arctique, du recul du manteau neigeux, de la montée du niveau des mers depuis les années 1970 ou encore du réchauffement en profondeur de l’océan sur les premiers 700 mètres” comme l’a précisé la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte (co-présidente du groupe 1 du GIEC depuis 2015).

Stabiliser les températures mondiales permettrait une amélioration rapide de la qualité de l’air selon le GIEC. Pour autant, il faudrait près de 20 à 30 ans pour y parvenir, à condition de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

2/ + 1, 5°C d’ici à 2030 🌡

Avec déjà + 1,1°C depuis 1850-1900, l’activité humaine a fait grimper la température mondiale à un rythme incessant depuis 2000 ans.

La température de la planète pourrait observer une augmentation de 1,5°C d’ici à 2030 selon le rapport. Cette statistique annule et remplace la précédente prévision, plus optimiste, du GIEC qui estimait la même augmentation mais 10 ans plus tard ! En fait, le GIEC a étudié cinq scénarios dont le plus pessimiste prévoit même un réchauffement compris entre 3,3 et 5,7°C. Un petit coup de chaud chez vous ? Nous aussi ! 🔥

Et tant que certains États du globe n’ont pas revu leurs engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre, les hypothèses plus pessimistes sont loin d’être à négliger.

3/ 150 fois plus de risques de canicule 🥵

Le réchauffement climatique a multiplié par 150, le risque de canicule. Selon les scientifiques, il est même responsable de la canicule autour des 50°C qui a touché le Canada en juin 2021. Valérie Masson-Delmotte le confirme : “[…] les vagues de chaleur en juin 2019 en France auraient été très improbables sans l’influence de l’homme sur le climat”.

4/ + 7% de pluie par degré supplémentaire ☔️

Selon le rapport, de nouvelles catastrophes climatiques sont à prévoir 😳. Vagues de chaleur, pluies torrentielles, sécheresses, cyclones tropicaux risquent d’être plus fréquents et intenses à l’échelle mondiale. On estime d’ailleurs que les pluies extrêmes vont grimper de 7% à chaque degré supplémentaire.

5/ le niveau des océans prends 20 cm 🌊

Selon le GIEC, le niveau des océans a grimpé de 20 cm depuis un siècle et le rythme de cette augmentation s’est accéléré depuis ces dix dernières années du fait de la fonte des calottes glaciaires. Selon les prévisions, la mer pourrait gagner encore 1 mètre d’ici à 2100 et 2 mètres d’ici à 2300 (voire plus tôt suivant l’avancée de la fonte des glaces 🧊).

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🕵️‍♂️ Nos sources : Vie PubliqueGeo Le MondeGIEC communiqué de presse

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