Cosmétiques bios, cosmétiques naturels, quelle différence ?

27 octobre 2021

Cosmétiques bios, cosmétiques naturels, quelle différence ?

On est de plus en plus nombreux à sélectionner avec soin les produits qu’on utilise, et en particulier ceux qu’on met en contact avec notre peau, pour se chouchouter en toute sécurité 🥰. Du coup c’est officiel, la chasse aux ingrédients néfastes, décriés, soupçonnés d’effets délétères sur notre santé ou sur l’environnement, est ouverte 🙅🏼 ! Dans cette quête, on est bien tenté de se réfugier vers ces produits qui vantent la pureté de leur composition, arborant fièrement leurs étiquettes « bio », « ingrédients naturels », « d’origine naturelle » 🏷️… Il faut bien l’avouer, ça vend du rêve, n’est-ce pas ? Mais savons-nous, au juste, ce que ces termes signifient 🤔 ? Y a-t-il une différence entre le bio et le naturel, et laquelle ? On décrypte ça pour vous 🧐

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Attention aux amalgames !

S’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est celle-là : Si le bio est nécessairement d’origine naturelle, l’inverse n’est pas vrai 🌱 ! Mais bien sûr, cela crée la confusion dans l’esprit du consommateur, qui profite parfois aux industriels 🙃. Eh oui, on veut préserver notre santé, on veut réduire notre impact environnemental… Mais le chemin du consommateur écoresponsable est plus que jamais semé d’embûches, et il devient bien difficile de s’y retrouver dans cette cacophonie d’affichages et de labels 🤯… Pour vous aider, retenez que moins la liste des ingrédients est longue, mieux c’est... Le mode d’emploi, c’est juste ici ! 👇

C’est bio la vie

Les produits estampillés « bio » sont composés, en principe, d’ingrédients ou de matières premières biologiques certifiés par un organisme de contrôle agréé par l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), ou reconnu comme équivalent, conformément aux dispositions du règlement européen n°834/2007 🤓.

C’est donc un mode de production qui assure le respect de bonnes pratiques environnementales, de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles et en principe, un niveau élevé, ou tout du moins supérieur à l’agriculture traditionnelle, de bien-être animal 🌍. Bref, tout il est bio, tout il est gentil !

Question logos, on trouvera les « officiels », avec la marque AB ou le logo européen :

AB – Logo européen

A ces logos peuvent s’en ajouter d’autres, issus de labels de certification pour produits cosmétiques dans le respect d’un cahier des charges, qui varie d’un organisme à l’autre. Les obligations et interdictions ne sont donc pas toujours les mêmes. Il existe en effet un grand nombre d’organismes certificateurs et de labels sur le marché. En fait, on peut le dire, c’est carrément la jungle 🦧🌴 !!


Et on en passe…

Mais attention : l’allégation « biologique » ne peut figurer que sur les produits composés à 100% d’ingrédients biologiques. À défaut, il doit être indiqué le pourcentage concerné, et l’estampillage « biologique » ne sera apposé que sur les ingrédients concernés dans la composition du produit. Par exemple, un produit cosmétique composé en partie d’eau ne peut par définition pas être bio à 100%, ce qui réduit d’autant son taux final de « bio ». Mais cela ne veut pas dire que ce produit sera plein de cochonneries pour autant, vous suivez 😉 ? D’ailleurs, un gel douche, c’est 80% d’eau… 

Chassez le naturel …

… Pour le mettre en #bouteilleréutilisable ! Eh oui, le « naturel », c’est encore autre chose :

👉 Le terme « naturel » renvoie à un produit non transformé, ou transformé au moyen d’actions mécaniques traditionnelles.
👉 Le terme « dérivé de naturel » permet des transformations chimiques de faible ampleur et en nombre limité de la matière première naturelle.
👉 Celui « D’origine naturelle » ne renvoie pas à grand-chose, et englobe plus ou moins les deux précédents, ou peut avoir une définition spécifique au sein de différents labels. Par exemple, le label Cosmebio englobe dans les ingrédients d’origine naturelle l’eau, les végétaux ou ingrédients cultivés, les minéraux et ingrédients issus de l’élevage (miel, cire, lait…), qu’ils soient bruts, physiquement transformés (broyage, pression…) ou chimiquement transformés (fermentation, saponification…).

Ici encore, en dessous de 95% d’ingrédients ou de matières premières naturels ou d’origine naturelle, il faudra en préciser le pourcentage ! Et comme si ce n’était pas déjà assez compliqué comme ça, figurez-vous que nombreux sont ceux qui grugent 😮 ! Une enquête de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) de 2019 a montré que sur le marché du bio et/ou du naturel, de nombreuses combines sont utilisées pour vous duper, avec un taux d’anomalie relevé de 24% 😱 !

Si vous avez un doute, ces 5 applications vous permettront de tester vos cosmétiques ! Et même que nous, nos formules saines sont notées 93+/100 sur Yuka 🤗

900.care vole à votre secours ! 🦸🏻

Rassurez-vous, 900.care a blacklisté de ses produits une liste d’ingrédients indésirables longue comme le bras ❌ ! Vous pouvez donc sereinement vous laisser tenter par l’un d’eux, tous naturels à 95%, sains pour vous et pour la planète, et adaptés aux peaux les plus sensibles 🤗. Avec nous, pas de perturbateurs endocriniens, Triclosan et autres réjouissances !

👉 Essayez donc notre gel douche rechargeable, notre dentifrice solide ou notre déodorant en stick rechargeable lui aussi !

Nos sources 🕵️ : Economie.gouv, Economie.gouv, Cosmebio.org

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    2 commentaires

    • Bgt dit:

      Hello ! J’ai appris il y a peu qu’un produit cosmétique ne peut pas être bio, ou du moins certifié bio, avec le label officiel européen et français. Ce n’est en soit qu’une utilisation du mot mais il faut faire attention, les ingrédients peuvent être bio mais le produit final ne pourra l’être.

      • Laura@900.care dit:

        Hello, la norme NF ISO n° 16128-1 relative aux produits d’origine biologique définit les ingrédients biologiques en se référant à « la législation nationale ou à des normes internationales ».
        Mais les ingrédients biologiques peuvent être transformés physiquement ou chimiquement, dans la limite des réactions autorisées par la norme ou certains labels. Cela peut faire baisser leur % de bio, ce qui doit être répercuté dans le % total de bio du produit.