Déodorant aérosol : la bombe à retardement ?
21 juillet 2021
Il nous a soutenus pendant nos petits coups de chaud et nos montées de stress. Il nous a réconfortés par son odeur et parfois même pendant des heures (24h à 48h) et pourtant… On a toutes les bonnes raisons de le quitter sans se retourner. Composition douteuse et conditionnement néfaste : il est temps de dire adieu au déodorant en spray ?
Pour la petite histoire… 📚
Depuis 30 ans, le déodorant est le produit d’hygiène préféré des Français et les marques se battent les parts de marché. Selon une étude de Kantar Media, 85% des Françaises et Français de plus de 14 ans utilisent un déodorant. Le premier déodorant est créé aux États-Unis en 1888 et le premier anti-transpirant dans les années 1900. Pourtant, il faudra attendre les années 1960 et de nombreuses campagnes marketing aux slogans plutôt incisifs pour que le déodorant intègre les habitudes de consommation des Françaises (la femme est la principale cible du marché ).
“À vue de nez, il est 17h” 📣 clamait à l’époque la marque de savon-déodorant Déodril. La fraîcheur et la séduction étaient alors les arguments majeurs des marques pour parler respectivement aux femmes et aux hommes.
De l’eau dans le gaz…
Mises en cause sur la composition de leur déodorant ou anti-transpirant 🧪, les marques ont dû bouger, pour le plus grand bien de notre santé. Pourtant si les mentions “sans sels d’aluminium” et autres “sans alcool” disparaissent de nos flacons, certaines substances sont restées… Hydrocarbures, butane, propane, isobutane : voici la liste des gaz propulseurs contenus dans nos spray anti-odeurs. Le danger ? À première vue, ça sent mauvais pour notre santé. Mais ce n’est pas tout : leur caractère très inflammable fait de ces aérosols de véritables “bombes à retardement”. 💣
Si les marques communiquent désormais sur la naturalité. Visiblement, il reste encore quelques progrès à faire aux aérosols pour le revendiquer pleinement.
Aère-au-sol : KO ultime 👊
Derrière ce petit pschitt rafraîchissant diffusé se cachent de fines gouttelettes et particules de gaz diffusées non seulement sur notre peau mais aussi dans l’atmosphère. Nos narines respirent autant que notre peau… Et si on tâchait de préserver notre air et notre santé par la même occasion ?
Les marques de déodorant en spray l’ont bien compris en lançant le format compressé : la planète compte pour certains autant que leurs aisselles. Il n’en reste pas moins qu’en version standard ou compressé : l’aérosol contient des gaz et son flacon à usage unique n’en fait pas vraiment le meilleur allié dans le traitement ni la réduction de nos déchets.
À nouveau l’argument de la naturalité semble être incompatible avec le déodorant en spray.
Stick ou bille : à qui l’avantage ?
Si tout roule pour les déodorants à bille, leurs collègues en sticks n’en sont pas moins pratiques. Alors sur quels critères choisir ? ⚖️
Facilement transportables : Tout comme les sticks, les déodorants à bille se glissent discrètement dans le sac à main. (Bille 1 – Stick 1)
Réputés pour leur efficacité, ils s’adaptent tous les deux aux aisselles sensibles et fraîchement rasées. (Bille 1 – Stick 1)
Deux formats, deux impressions : Le roll-on est humide à l’application et procure une sensation de fraîcheur tandis que le stick laisse plutôt une sensation de douceur. (Bille 1 – Stick 1)
Vous l’aurez compris, les deux sont difficiles à départager, pourtant notre déodorant à sticker présente un avantage que les autres n’ont pas : il ne finit pas à la décharge puisqu’il se recharge !
De quoi réjouir les aisselles à la recherche d’un produit respectueux de leur santé mais aussi de leur environnement 🌍
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