24.400 milliards de microplastiques dérivent sur nos océans

8 novembre 2021

24.400 milliards de microplastiques dérivent sur nos océans

Le saviez-vous ? Les fonds marins de toute la planète sont littéralement jonchés de microplastiques 😮! Une évaluation organisée l’année dernière par l’agence nationale australienne pour la recherche révèle même qu’ils sont 25 fois plus nombreux que ce qu’on soupçonnait 😱 : pas moins de 14 millions de tonnes de microplastiques échoueraient chaque année dans les océans 🌊. Un robot sous-marin a en effet prélevé des échantillons jusqu’à 3000 mètres de profondeur, et conclusion 🐠 : l’océan profond est un puits pour ces microplastiques ! Et sans surprise, leur quantité dans les fonds marins augmente dans les zones où les déchets flottants sont les plus nombreux #7econtinent… On a étudié cet inquiétant phénomène pour vous 👇.

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Les microplastiques, quesako ?

Quand on parle de microplastiques, on désigne des petites particules de matière plastique de moins de 5 mm de diamètre 🔬. C’est donc un phénomène presque invisible à l’œil nu 🧐, mais qui avance sournoisement et ne fait que gagner du terrain d’année en année ! En effet, trop petits pour être filtrés, ils envahissent lacs, rivières et océans…

On distingue les microplastiques primaires et les secondaires : les premiers sont directement rejetés tels quels dans la nature, et les seconds, représentant la grande majorité de cette pollution, résultent de la dégradation de plus gros déchets 🤓.

Quand cosmétique rime avec plastique

D’où viennent ces satanés microplastiques ? Eh bien tout simplement de la pollution plastique au sens large qui finit dans les océans, et qui petit à petit se dégrade et se décompose, pour ensuite s’enfoncer dans les fonds marins… En effet, on estime que 80% des déchets retrouvés en mer proviennent de l’intérieur des terres, et que 80% d’entre eux sont en plastique ! D’ailleurs, pour en savoir plus sur la durée de vie des déchets plastiques, c’est par ici 😉.

Les principaux coupables sont les rejets industriels, notamment dans les secteurs vestimentaires 👕 et cosmétique 🧴. Il peut s’agir de pertes involontaires de granulés servant à fabriquer des objets en plastique, au moment de leur transport en mer 🛳️.

Mais parmi les origines de ce phénomène, certaines sont plus inattendues : le simple fait de laver en machine des vêtements synthétiques y participe 👗, relâchant des particules dans l’eau, de même que les microbilles plastiques présentes dans certains cosmétiques, dans les produits exfoliants et les gommages, échappant à la filtration des stations d’épuration. Plus étonnant encore : le frottement des pneus sur les routes serait à l’origine d’une part non négligeable de ces rejets 🚗!

👉 5 statistiques à retenir du dernier rapport GIECLa loi climat, kesako ? Décryptage !

Microplastiques, grandes conséquences !

En plus d’être néfaste pour la faune marine et les écosystèmes 🐡, le plastique est un fixateur des toxiques générées par l’activité humaine et présentes dans les égouts, les stations d’épuration, les sédiments, les cours d’eau, les estuaires… #pesticides #métauxlourds 💀. Et à votre avis, c’est qui, au bout de la chaîne alimentaire ? 🐟 🦈 🍽️ Eh oui, c’est nous, qui les consommons à terme, par l’intermédiaire des poissons et produits de la mer !

Sans oublier que la composition des matières plastiques elle-même n’est pas toujours bien clean #bisphénolA #phtalates #perturbateursendocriniens… Et par le même chemin, c’est retour à l’envoyeur 🎾 ! Nous consommons les produits de la mer pollués par ces substances.

En effet, un rapport du WWF révèle qu’un individu pourrait ingérer jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine, par l’intermédiaire du poisson et des fruits de mer 🦞… Ou tout simplement le sel de table !

D’après Brut, on en retrouve jusque dans l’eau de pluie, le miel 🍯, ou la bière 🍺!

Mais plus effrayant encore :

👉 La glace polaire en serait infestée ! Et du fait du réchauffement climatique, on peut craindre de nouveaux rejets massifs de ces microplastiques piégés 🧊.
👉 Des chercheurs ont découvert la présence de microplastiques à 1400 mètres d’altitude, dans le massif pyrénéen 🏔️ (365 minuscules morceaux de plastique par m² : une pollution comparable à une ville comme Paris !).
👉 Et parce que rien n’arrête la recherche, une étude révèle la présence de microplastiques dans les selles de chacun de ses 8 participants, tous de provenances géographiques différentes 💩 ! À noter que tous avaient mangé des aliments emballés dans du plastique et bu de l’eau en bouteille plastique, et 6 d’entre eux avaient consommé des fruits de mer 🐚 🦪… À bon entendeur !

Mieux vaut prévenir que ne pas pouvoir guérir

De nombreux chercheurs se penchent sur le moyen d’épurer les océans de ces micro-cochonneries, mais pour le moment, rien de bien concluant devant l’ampleur de la tâche 😭…

Non, la seule solution, c’est de prendre le problème à sa source ! Si l’on peut dire… Il faut impérativement prendre des mesures pour éviter l’introduction de ces microplastiques dans l’environnement, et lorsqu’il est inévitable de créer du déchet plastique, faire en sorte que les matériaux concernés soient moins toxiques ! Et bien sûr, on en revient toujours à ça : réduire les emballages à base de plastique et favoriser leur recyclage ♻️ (seulement 30% d’entre eux connaissent une seconde vie #laloose !).

Pour ce qui est des cosmétiques, de nombreuses marques ont arrêté d’utiliser des microbilles plastiques dans leurs produits : des alternatives totalement naturelles existent (poudre de noyaux, sucre, marc de café…) !

Et bonne nouvelle pour la planète 🌍, certains précurseurs proposent des produits dans des contenants réutilisables afin de réduire vos productions d’emballages. Ah tiens, mais… Oui, nous, par exemple 😂 !! Alors pour vous chouchouter sans nuire aux écosystèmes marins, laissez-vous donc tenter par notre gel douche en bâtonnet à dissoudre dans sa bouteille réutilisable, ou encore par notre déo en stick à recharger 🥰.

Nos sources 🕵️ : Huffingtonpost, Surfrider, Brut, ID, courrier international, courrier international, Wikipedia, WWF

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