Les abeilles butinent du microplastique et c’est mauvais signe

9 novembre 2021

Les abeilles butinent du microplastique et c’est mauvais signe

Vous le savez certainement, les abeilles sont nos meilleures amies 🐝 🥰 : indispensables à l’équilibre des écosystèmes et à la pollinisation des fleurs 🌼🌷, elles sont de véritables alliées de nombre d’espèces animales et végétales. Environ 70 % des cultures, majoritairement composées de fruitiers, légumes, oléagineux, protéagineux, épices, café, et cacao, dépendraient en grande partie de la pollinisation animale, et donc des abeilles ! Une valeur économique estimée à 153 milliards d’euros par l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) 💰 ! Autant vous dire qu’en cas de disparation, on est chocolat… (Non, pitié, pas le chocolat 🍫 !!!). Et en retour, on leur offre quoi, à butiner, à votre avis ? On vous le donne dans le mille : du microclastique ! Ça mérite quelques éclaircissements 👇.

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Butinera bien qui butinera le dernier

On savait déjà que les océans étaient envahis de ces petites particules de matière plastique 🌊, dispersées dans l’environnement, on savait aussi qu’on en retrouvait plus ou moins partout : dans la glace polaire, l’eau de pluie, la bière 🍺… Mais aussi dans le miel 🍯!

Oui, 60 Millions de consommateurs avait déjà révélé que le miel vendu en France, qu’il soit conventionnel ou bio, était contaminé par des particules de plastique, et en avait retrouvé jusqu’à 265 particules par kilo 😱! Au menu, des fibres d’origine textile, des fragments (fruits de dégradation morceaux plus volumineux), et des granules d’origine industrielle et cosmétique… Hum, bon appétit, bien sûr 😋 🤢!

Ces constatations laissaient déjà penser que les abeilles collectaient d’une manière ou d’une autre du microplastique, qui finissait sa course dans les pots de miel que nous consommons, comme un juste retour à l’envoyeur 🔙 …

Mais maintenant, c’est prouvé !

👉 24.400 milliards de microplastiques dérivent sur nos océans

Une étude qui fait le Bzzz dans les ruches

Alors, quelles sont donc les conclusions de cette récente enquête ? Eh bien figurez-vous qu’une équipe de scientifiques d’Espagne et du Danemark 🥼 a observé pour la première fois la présence de microplastique sur les ailes et les poils des abeilles ouvrières situées au centre de Copenhague et dans les zones péri urbaines et rurales voisines 😮 !

Ce sont des microplastiques d’à peine une centaine de micromètres, sous forme de fragments ou de fibres. Que ce soit en ville 🏙️ ou en zone rurale 🏞️, personne n’y échappe ! Car les abeilles ouvrières, en faisant le plein de pollens, font une sacrée trotte, et s’éloignent parfois jusqu’à 5 km de leur ruche. On suppose donc qu’elles en ramènent aussi avec elles…

Pas moins de 13 polymères synthétiques différents ont été retrouvés, dont les principaux sont le polyester, le polyéthylène et le PVC (polychlorure de vinyle) 🔬.

Les chercheurs expliquent que pendant leur vol, les poils qui recouvrent le corps des abeilles se chargent d’électricité statique, et retiennent donc de nombreuses particules, intentionnellement ou de manière fortuite. Donc elles récoltent de cette manière du pollen, des débris végétaux, de la cire et aussi … du microplastique ! Tu parles d’un butin 😕.

👉 5 statistiques à retenir du dernier rapport GIECLa loi climat, kesako ? Décryptage !

Un menu indigeste pour les ouvrières 🤮

Est-ce que ça représente un danger pour elles ou pour leur santé ? Certaines études ont observé que les particules microplastiques pouvaient éventuellement modifier leur microbiote, c’est-à-dire les bactéries intestinales, mais en réalité, personne n’est en mesure de répondre avec certitude à cette question pour le moment ❓ …

C’est surtout la capacité du plastique à se transformer en fixateur des toxiques qui inquiète davantage, car leur mélange à des produits chimiques ou polluants pourrait être beaucoup plus dangereux pour ces animaux qui y sont particulièrement sensibles (pesticides, médicaments…).

Mais les chercheurs, qui ne perdent pas le nord, y voient déjà un avantage : cela pourrait permettre d’évaluer la répartition des fragments de plastique transportés dans l’air, et d’étudier la manière dont les microplastiques se déplacent dans l’atmosphère. Un peu comme des sondes vivantes, qui permettraient de récolter des échantillons 🐭. Enfin, vivantes, vivantes… Façon de parler ! Car le côté moins sympa, c’est que les malheureuses élues ont été euthanasiées par congélation 🥶⚰️, puis étudiées à la loupe 🔬 …

Quoi qu’il en soit, ce ne serait pas la première fois qu’elles nous rendraient un fier service, puisqu’on s’en sert déjà depuis belle lurette comme de sentinelles écologiques : elles aident à mesurer le niveau des métaux lourds, des pesticides, des retombées radioactives, ou encore de la pollution atmosphérique. On leur doit déjà une fière chandelle 🕯️ !

👉 Et ce n’est pas tout, des microplastiques également retrouvés dans le placenta…

Le plastique, c’est pas automatique

Et bien sûr, on en revient toujours à ça : la seule solution à ce fléau, c’est de réduire les emballages à base de plastique, et pour y parvenir, vous seul avez les cartes en mains 🃏 ! Chez 900.care, on l’a bien compris, et on réfléchit en permanence aux moyens d’y parvenir. Alors pour vous chouchouter sans plastique à usage unique, c’est par ici 🥰 ! Go sur le gel douche rechargeable, le déo en stick rechargeable ou le dentifrice à croquer, vous allez les adorer !

🕵🏻 Nos sources : futura sciences, futura sciences, notre planète info, science direct, national geographic, 60 millions

 

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